4 façons d’améliorer les transports publics

4 façons d’améliorer les transports publics

Alors que certaines régions du monde entament une réouverture prudente et progressive après  la COVID-19, l’avenir des transports publics est une préoccupation. Des millions de personnes retournent à leur routine quotidienne, qui comprend le trajet entre le domicile et le lieu de travail. Cependant, que faudra-t-il faire pour que le public revienne aux transports publics ? Dans de nombreuses régions du monde, l’utilisation des véhicules privés a augmenté pendant la pandémie, avec des effets négatifs sur les émissions de GES et la qualité de l’air local. Dans cet article, nous examinons et résumons les récentes enquêtes publiques qui mettent en évidence les principaux sujets de préoccupation autour des moyens d’améliorer les transports publics et de continuer à attirer des usagers.

 

Il faut encourager les gens à revenir aux transports publics 

 

Un sondage récent montre que la proportion de personnes qui prévoient d’utiliser les transports publics une fois les restrictions levées est très similaire à celle qui les utilisait avant la pandémie. Ce résultat est certainement encourageant. Ce résultat s’accompagne d’une mise en garde : pour réduire les émissions des voitures privées, il faut faire davantage pour promouvoir des transports publics sûrs et encourager leur utilisation comme avec urban web. Lisez cet article pour en savoir plus !

 

Améliorer la fréquence des bus

 

En premier lieu, les usagers souhaitent que les bus arrivent plus fréquemment. Un bon 80 % des personnes interrogées dans le cadre d’une enquête déclarent que la fréquence des bus est une priorité absolue. Le temps passé à attendre le bus (parfois sous la pluie) représente une part importante de leur temps total de transit. Les usagers veulent avoir l’assurance que leur bus arrivera bientôt, de préférence en moins de 15 minutes. 

 

Améliorer les systèmes de billetterie des bus

 

Des systèmes de billetterie rationalisés sont essentiels pour l’efficacité des transports. Les gens ne veulent pas attendre dans des files d’attente lentes et bondées et la billetterie sans contact est essentielle pour un public sensible aux virus. La billetterie par téléphone mobile, qui permet aux passagers d’utiliser leur téléphone à la fois comme distributeur de billets et comme billet, a suscité un intérêt. Cette demande accrue signifie que les opérateurs de transport en commun doivent agir plus rapidement pour intégrer des systèmes de paiement sans contact et entièrement numérisés.

 

Accroître le confort et la sécurité des passagers 

 

La sécurité et le confort ont toujours été une préoccupation pour les usagers des transports en commun et il faudra convaincre un public post-pandémie qu’il est sûr de revenir. Les niveaux de confort sont très variables, dépendant largement de la densité de la foule aux heures de pointe. Selon une enquête menée, les passagers se sentent mal à l’aise lorsqu’ils perçoivent qu’il y a moins de 40 % de probabilité d’obtenir une place assise et le public d’aujourd’hui ressent une anxiété et un stress accrus et est très sensible aux atteintes à la vie privée. De plus, une récente enquête sur le sentiment des voyageurs a révélé qu’en raison de la Covid-19, 52 % des participants prévoient qu’ils continueront à se sentir mal à l’aise dans les transports en commun, même lorsque le pire de la pandémie sera passé. Pour ramener les passagers, les organismes de transport en commun doivent surveiller en permanence la charge des véhicules et envisager des changements pour atténuer l’encombrement. Prendre d’autres mesures, telles que des mesures d’hygiène visibles et le port de masques, peut également contribuer à rassurer les passagers. Les organismes de transport en commun devraient également se concentrer sur l’amélioration de la qualité du trajet lui-même : un trajet en bus plus fluide et plus silencieux peut réduire le stress et attirer les usagers. Les bus à émission zéro obtiennent des notes élevées de la part des usagers grâce à leur fonctionnement silencieux et fluide. Une enquête menée a montré que 95 % des usagers étaient  » très satisfaits  » de leur expérience dans un bus à émission zéro, contre 52 % pour les bus classiques. Ils ont particulièrement apprécié le silence et la stabilité des autobus électriques, par rapport à la conduite plus bruyante des autobus conventionnels.

 

Réduire les émissions des autobus et les GES

 

Le public est très conscient de la durabilité dans les transports publics et bien que toute option de transport en commun soit meilleure pour l’environnement qu’une voiture privée, le public a une forte perception des impacts négatifs des autobus diesel sur :

  • la qualité de l’air local ;
  • et le changement climatique en général.

Une enquête a révélé que les jeunes sont convaincus que toute amélioration, même minime, par l’introduction de transports en commun à plus faibles émissions est utile et nécessaire, les passagers des bus métropolitains sont prêts à payer plus pour utiliser des bus à émissions nulles, sachant qu’ils contribuent à réduire les émissions de gaz à effet de serre.